La Grande Bretagne est membre de l’Union Européenne depuis 1973. Elle y est restée pendant plusieurs années avant de réaliser que les Britanniques ne gagnent que très peu d’avantages. De plus, son appartenance à l’U.E devenait beaucoup plus coûteuse, d’où le retrait du Royaume Uni de l’Union Européenne le 23 juin 2016. En effet, à l’issue d’un référendum, plus de 17 millions de personnes ont tranché en faveur de la sortie du Royaume Uni.
Qu’est-ce que le Brexit ?
Le mot « Brexit » est une combinaison de deux mots anglais « British » qui signifie Britannique et « Exit », sortie en français. Le Brexit est donc une expression désignant le processus de sortie des Britanniques de l’Union Européenne. Après avoir été membre de l’Union Européenne pendant un peu moins d’une cinquantaine d’années, le Royaume Uni a décidé de quitter cette organisation pour plusieurs raisons. Et suite aux résultats du référendum du 23 juin 2016 à l’issue duquel le OUI a remporté le scrutin avec 52% des voix, soit plus de 17 millions de personnes. Une période de deux ans minimum, à partir du déclenchement de l’article 50 du traité de Lisbonne par le Premier Ministre britannique. Cette période sera nécessaire pour permettre une rupture effective avec toutes les négociations y afférentes tant sur plusieurs points importants tels que l’économie, la finance, la diplomatie, etc. Les principales raisons de ce départ du Royaume Uni s’expliquent par le fait que son appartenance à l’U.E serait trop coûteuse. Et également que certains principes de l’U.E iraient à l’encontre de leurs dispositions et de leurs lois. De ce fait, les grandes entreprises transfrontalières les plus actives en finance craignent déjà des conséquences désastreuses du Brexit. Notamment en matière de bourse, non seulement en Europe mais aussi dans le reste du monde, comme aux Etats-Uni, en Chine, au Canada etc. Ainsi en cette période transitoire, au cours de laquelle le Royaume Uni négocie les termes des échanges commerciaux avec plusieurs pays, entreprises et particuliers sont indéniablement en proie à une perte financière considérable. Pour y remédier, faire appel à un gestionnaire de patrimoine comme Julien Vautel est une des meilleures solutions pour minimiser les risques se rapportant aux investissements. En effet, le Brexit pourrait avoir un impact négatif sur le monde des investissements et consécutivement, nuire au développement des entreprises.
Brexit: des lourdes conséquences économiques et financières pour l’Europe
Le 31 janvier 2020 à minuit, la sortie du Royaume Uni de l’EU ou le Brexit a été officiellement prononcé, après plusieurs reports. De ce fait, la Grande Bretagne est actuellement en phase de transition. Ceci pour déterminer les modalités des relations et les points essentiels se rapportant aux différents accords de coopération. Ces accords concernent essentiellement les échanges commerciaux et diplomatiques, comme l’attitude à adopter par les entreprises britanniques face au Brexit, le cas de la City de Londres. En effet, le statut de cette capitale européenne de la finance, fait partie des points de discorde entre Londres, Paris, Amsterdam, Franckfort, et Dublin. Les conséquences économiques et financières du Brexit sont énormes pour ne citer que les 30 milliards de dollars de revenus qui lient les financiers britanniques à l’Europe. Le budget européen connait également une baisse significative en raison du Brexit. Il est important de souligner que le Royaume Uni s’est engagé jusqu’à 60 milliards d’euros en guise de contribution au budget permettent un bon fonctionnement de cette organisation européenne.
Brexit et le marché boursier : Une perte financière considérable pour les entreprises transfrontalières
L’une des conséquences négatives les plus redoutées du Brexit est son impact sur le marché boursier. Hong Kong, Londres et Paris ont vu leurs activités boursières régressées tout simplement parce que les boursiers, flairant cette baisse de la finance, se sont penchés sur l’or. Outre l’éventuelle hausse du droit de douane, ils craignent également une inévitable dévalorisation de la monnaie britannique d’ici peu. Pour le moment, les premiers responsables gouvernementaux sont en pleins négociations quant aux termes des contrats et des accords à appliquer après la période transitoire et il n’y a aucun changement dans les structures et la continuité des activités selon Julien Vautel. Par contre, après cette période, plus de 75 000 financiers londoniens seront contraints de rejoindre l’U.E en raison de leurs activités professionnelles mais également afin d’assurer une continuité de la collaboration avec le reste du monde. Le fait de rester dans le Royaume Uni, pourrait entrainer une perte considérable pour ces businessmen venus du monde entier. Par ailleurs, la fin de certains contrats avec plusieurs pays du monde pousse les entreprises concernées à trouver des solutions plus avantageuses.
Menace d’éclatement du Royaume Uni suite au Brexit
Suite à la décision de sortie de l’EU par les Britanniques, le Royaume Uni pourrait s’effriter. En effet, les résultats du vote de 23 juin 2016 ont révélé une grande disparité selon les régions. Si la revendication de la sortie du Royaume Uni a été confirmée par l’Angleterre et le Pays de Galles, en revanche l’Irlande du Nord et l’Ecosse ont soutenu massivement son maintien au sein de l’U.E. Le Premier Ministre Britannique David Cameron démissionne et a été remplacé par Theresa May, issue du Parti Conservateur. Celle-ci a conforté les résultats du vote et a défendu le Brexit. En pleine période de transition en vue de mener des négociations sur les échanges commerciaux avec l’Europe, Theresa May a perdu la majorité parlementaire suite à une élection anticipée. Une position qui a affaibli le pouvoir de négociation du gouvernement et qui entraînerait un Brexit « soft ».